dimanche 10 janvier 2010

Le daltonisme (deuxième partie)

Les dichromates et les trichomates:

Chez les individus dichromates, l’un des trois pigments des cônes fait défaut soit parce que le gène correspondant est absent, soit parce qu’il existe sous forme d’un nouvel allèle des gènes des pigments « rouge » et « vert ». Chez certains deutéranopes, par exemple, le gène du pigment vert est complètement absent. Chez d’autres, il y a un gène muté qui donne un pigment du gène rouge dans les cônes sensibles au vert.
Chez les trichromates anormaux, qui possèdent des gènes mutés, on a émis l’hypothèse qu’ils élaborent des pigments dont les propriétés spectrales se situent entre celles des pigments normaux du rouge et du vert. De cette façon, bien qu’ils possèdent des cônes distincts sensibles aux longueurs d’ondes (l’un normal, l’autre hybride), les réponses des deux jeux de cônes à une même longueur d’onde sont moins différentes, ils perçoivent donc moins la différence entre les couleurs.



En ce qui concerne la conduite automobile, les feux tricolores des carrefours ne se distinguent que par leur clarté : le vert et le rouge ne sont que deux gris différents pour les achromates. Cela peut également poser problème à d’autres types de daltonien (feux arrière des voitures) même s’il existe d’autres repères. Il est difficile de savoir si la voiture s’approche ou s’éloigne. Le dyschromate peut être incapable de savoir si une femme porte du rouge à lèvre ou pas, ainsi que de faire la distinction entre une femme blonde aux yeux bleues et une rousse aux yeux verts.
Quand il cuisine le dyschromate peut rencontrer des difficultés à différencier la viande saignante de la viande cuite, les tomates vertes des tomates mûres, la sauce tomate du chocolat liquide.


Quelques métiers sont en conséquant interdits aux daltoniens : pilotes, gendarmes, métier de la lumière, …



Exemples :

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