dimanche 10 janvier 2010

Le daltonisme (première partie)

Le daltonisme est une maladie répandue dans le monde et son apparition est due à une anomalie de la rétine. C'est un dysfonctionnement de la vision des couleurs, entraînant le plus souvent la confusion entre le rouge et le vert. L'œil est capable, grâce à trois types de cellules rétiniennes spécifiques appelées cônes, de percevoir les couleurs fondamentales c'est à dire rouge, vert et bleu. Ce trouble de la vision est en fait connu sous le nom de "daltonisme" depuis le XVIIIème siècle, du nom du physicien anglais John Dalton, atteint de ce type de "cécité des couleurs" et diagnostiqué comme tel par le médecin et physicien Thomas Young. Dans les deux formes les plus courantes (déficits du rouge et du vert), la transmission de l'anomalie est héréditaire .

 


Les découvertes de John Dalton

Mais le daltonisme est connu depuis le XVIIIème siècle. Le physicien anglais John Dalton est atteint selon un médecin (Thomas Young) d’une cécité des couleurs. En décrivant ses troubles de la vision Monsieur Dalton permit alors d’ouvrir la voie sur l’étude de la physiologie de la perception colorée et donna son nom au daltonisme.

Les causes génétiques du daltonisme sont la maladie génétique, la fécondation, recombinaison génétique (perte d'un gène / apparition de gènes mutés), les dichromates et les trichromates.

Maladie genetique daltonisme
A l’origine, un seul gène codait pour ces pigments. Puis à la suite d’une duplication et d’une transposition, on aboutit à la présence de trois gènes différents qui codent pour trois protéines différentes et donc pour trois pigments différents : le rouge, le vert et le bleu. Les gènes codant les pigments rouge et vert se situent tous les deux sur le chromosome X. Le gène codant le pigment sensible au bleu se trouve sur le chromosome numéro La différence d’emplacement sur les chromosomes entre « le bleu » d’une part, « le rouge vert » d’autre part, explique pourquoi la fréquence d’anomalies est la plus forte pour le cas « rouge vert », lequel a le plus de chance de muter lors de la méiose (double division cellulaire permettant la création de gamètes chez l’espèce humaine)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire